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 Sirap

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MessageSujet: Sirap   Sirap Icon_minitimeJeu 5 Juil - 5:08

Citation :
Cette catégorie est ici quand l'envie vous prends de raconter un événement particulier à faire partager aux autres, un souvenir, un rêve que vous avez fait, un moment marquant de votre vie...

Bon alors c'est partie, l'envie me prend de raconter un séjour à Paris.
Tout a commencé un Jeudi. Après une matinée de partielle un tantinet réussies, s'en suit une rentrée chez moi, un repas en speed, puis un rush vers la gare de Bordeaux. Arrivé la bas, 5 minutes avant de prendre le train. Rendez vous avec un copain sur le quai, échanges de bon procédés, et commencement du "voyage"...
Le train avait du retard, 10 min, quelquechose comme cela. Prise de place, sans voiture ni siège propre, avec petit pic-nic siègant à nos côtés. Trajet monotone et morne, ponctué de quelques remarques d'esprit, quelques bribes, tracés, passe de vie. Visionnage des "Frères Pétard", avec Gérard Lanvin et Jacques Villeret (paix à sa grande âme). Arrivée à paris, gare d'Austerlitz. Surprise de ma venue. Monsieur Hadrien sur le quai de gare, boiteux de son accident, et oeil perfide, nous attend.
Descente du train et papotage. Je reste un peu à l'écart, trainant ma valise la tirant par la poignée. On se dirige vers la voiture, pour rentrer tout ça dans le coffre, puis ensuite vers une petite place pour nous remettre de nos émotions. On s'assoie un peu, et on discute.
"Tiens, un pigeon noir"
"De toute façon, des noirs y'en a partout "
Sauf que y'avais une fille noire assise sur le banc juste derrière nous. Et là, là ça l'a pas fait du tout. On s'en va, direction petite superette. Course pour les 3 jours et demi. Arrivée chez lui. La je ne me souviens plus trop... il me semble que l'on a discuté, assis sur son canapé rouge, et lui en face, sur son fauteuil bleu, toujours. Discuté avec les yeux plein d'ambition et la bouche évantrée sous un flot de paroles; qu'allait-on faire ?
Une fille arrive, la copine du monsieur boiteux en question. Bonsoir, sans plus de démagogie, et en route pour St-Michel. Arrivé sur la place, avec nos sacs, on obsèrve une concentration massive de personnes ci et là, plus ou moins. Deux - trois zonards s'adonnent à des crachas de flammes, ou des bolas. Un groupe de filles nous lorgnent du coin de l'oeil. On hésite, puis on attend trop. Résultat, elles arrivent.
"Vous pouvez nous prendre en photo ? "
Pas de problème. Une grande brune, Claire, une petite chatain, manteau rouge, - Margeau -, et l'autre dont le nom et la description m'échappent ...
Mon ami Julien - Joul's - s'en charge. Et là c'est partie. Je me sens littéralement happé par la force du groupe, par la volonté d'appartenir à quelquechose.
On discute, on attend quelqu'un je crois. Oui, un de leur ami. Qui ne vient pas. 10 minutes. 15. Puis presque vingt. Le voilà qui arrive. C'est le frère d'une d'entre elles. François. Un type pas très vieux, 17, 18 ans au maximum je crois. Cheveux long, noir comme du cirage et ondulés, gominés en arrière. Très Italien, mais sans les racines. Enfin j'en sais rien, peut-être, mais il ne m'a pas semblé en avoir l'accent ou l'entendre revendiquer une quelconque appartenance...
Nous voilà partie en direction d'un bar. On marche, faisant connaissance.
"Et alors toi tu fais quoi ?"
Quoi, moi, qu'est ce que je fais ? J'en sais trop rien ce que je fais. Je sais même pas pourquoi je suis ici. Tu veux que je te dises ce que je fais, mais je ne saurais jamais pourquoi j'ai atteris ici. Alors voilà ce que je fais.
En route, je fais la connaissance de Camille, la soeur de François. Un genre de Betty Boop ratée, cheveux noir, aussi sombre que ceux de son frère, des yeux bleus je crois, et puis un petit charme incertains. Elle voulait le contrôler, mais sans plus ...
Y'avais quelquechose qui n'allait pas chez elle. Oui, un truc qu'elle n'avait par réglé. Je ne savais pas quoi, mais un p'tit truc instable, incertain, bancale. Un manque évidant comblé par un semblant d'assurrance. Je biaisais la discution et profitais de la marche pour étayer mes connaissance. Voilà Constance. Salut Constance. Etudiante en stylisme, Parisienne pure je crois. Nous voilà arrivés au bar. Rouge et ramisé, avec fond de blues, en live. On s'asseoit après hésitation générale dans le chaos le plus total. Ouverture de carte, et " et toi tu prends quoi ? T'as choisis ? " Non, non j'ai pas choisi. Enfin si, je crois. Ca . Tu prends quoi toi ? A oui t'as raison, c'est mieux. Quoi, 7€ le Coca ? Ok, on s'en va.
Nous voilà repartis. Vers la Seine, sur les quais, vers... 0-1h du matin je pense, je ne sais plus ...
On est resté là à boire jusqu'au petit matin, discutant, allant de groupe en groupe, se balladant de banc en banc. Un type est arrivé durant la soirée. Antoine. De Lyon. Enfin d'après lui... Il est parti prétextant qu'il devait prendre le métro pour rejoindre des amis. Il a pris la mauvaise direction. On a un peu tripés sur lui, psalmodiant qu'il était l'envoyé, l'élu de la soirée, l'homme mystérieux, l'énigme vivante, l'ange tombé, et tout un tas d'autre synonymes, tout ceux qu'on a pu trouver dans nos têtes, tout ceux qui ont pus s'articuler hors de nos bouches puantes d'alcool.
Elles ont finis par partir. Certaines. Julie, Claire, Constance, Camille.
Les autres ont les a racompagnés. Avec cet homme qui conduisait. Cet homme qui conduisait les yeux completement brulant de vie. Et d'envie. Ca je ne l'ai compris qu'après ...
On est rentré puis on a joué au poker.
Dormir.
Levé. Levé. Levé et jouage de poker. 3 parties. Je remportais la première. Joul's la deuxième. Et la troisième ne s'est pas terminé. On prenait la voiture vers 17 ou 18h pour aller faire les courses. Je m'assayais dans le magasin sur un genre de tabouret, trop fatigué, trop lessivé, et trop peu de sommeil derrière moi. Qu'est ce qu'on fesait, qu'est ce qu'on allait faire. Et surtout, qu'est ce qu'ils allaient faire de moi ? Ces deux grand types qui semblaient tout aussi perdu, mais qui avaient juste peut-être plus de couilles, plus d'audace et d'envie de sentir le vent claquer sur le gueule. Je n'en savais rien, et continuait a fixer le sol en aquiescant leur descisions. Sans trop y prendre part. Non pas de peur de faire mal, ou de ne pas savoir, de ne pas pouvoir suivre. Mais de ne pas savoir que dire, que faire. Que faire maintenant ? On savait plus.
On avait pris soin de donner rendez vous aux filles le lendemain.
Nous avions d'abord mangé un délicieux repas ( une pastilla, un genre de gros kébab fait maison, avec un peu de vin rosé, puis des canelets (délicieux, merci Adèle ) ). Vers 22h, levage de camp. Préparatif, et c'est parti.
Place de la concorde, lancés à tout allure au volant de la Hundaï beige, girofare derrière nous. Merde.
"HADRIEN ! "
Trop tard. Le feu était passé au rouge, et nous l'avions grillé.
Un motard accèlere en furie et passe devant nous en sifflant, faisant signe de nous rabattre à droite. On était cuit. Cuit, et recuit.
Demi tour, et sage rangement sur le côté. Le motard passe, suivie d'une escorte politique. Peut-être Sarkozy, ou Villepin, en tout cas un bonhomme politique d'un haute stature. 4 ou 5 voiture, girof(ph?)ares, et motos.
"PUTAIN D'MERDE, PUTAIN , PUTAIN , P U T A I N "
Mwarf. Je restait dans une attiture de merde, genre stoïcisme enraciné, pied cloués au plancher, et on redémarre. Arrivée à la fête foraine, nous attendons un peu sous la pluie, puis sous un chapitaux. On attend, on attend, et on se tient chaud.
Puis les filles finissent par nous rejoindre. Elles sont des places gratuites pour la grande roue !
Magnifique !
En route !
C'est partie. Mais sans plus d'interêt. Enfin du moins pour moi. J'étais dans une nacelle avec une espèce de folle qui arrêtait pas de parler tout l'temps. De hurler, "OH LA TOUR EIFFEL" " AHHHHHH MAIS REGARDE C'EST MONTMARTRE LA BAS, HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII "
Au secours, qu'est ce que j'fais là. J'essaie tant bien que mal de leur rendre le tour agréable, malgrès le fait que je ne sois pas forcement le type particulièrement efficace pour ce genre de situation.
Petites blagues par ci par là, puis je me lasse, retourne vers ma bouteille et la balance deux nacelles en dessous, vers les autres. Tenez, ça vous fera du bien.
*** Petit tour dans une fête foraine éteinte, et sous une fine bruine.
Puis errance sur la place Vandôme, sous la pluie, Margeaux et Julie (la folle) dansant le "Tango" sur les pavés, totalement sobres.
Mais qu'est ce que j'fais là ? Je commence à me poser des questions, à voir le groupe se disloquer totalement, les gens partir ci et là, attendant tous quelquechose, mais personne ne décidant de rien. Tous trop bloqués à parler du rêve à l'instant présent, on pourait avoir des bancs, et ça fait chier il pleut, ou on pourrait aller, qu'est ce qu'on fait, on va ou, un bar, une place à l'abris, chez moi, ... ... ...
Finalement tout l'monde nous lache, et on se casse avec Camille, la fausse Betty Boop aux yeux embrumés, completement faîte.
Le conducteur aussi.
Quelques kilomètres plus tard, on s'arrête sur une petite rue, et on descend. Je descend avec Hadrien, afin de les laisser seuls dans la voiture. ( pardon )
On est allés sous un genre de proche d'immeuble, une entrée plutot, un corridor certis d'une porte rouge en verre, et on a raconté des conneries. Conneries sur conneries. Je ne sais plus. Quoiqu'il en soit, ça sentait pas trop mauvais. Non, ouais, ça sentait un peu bon même. Juste un peu. Un p'tit parfum d'amitié qui commençait à naître, qui se fesait humer sous un vieux tapis, trop danse, de préjugés un peu moribonds de ma part.
Puis on est revenus à la voiture. On à déposés Camille et on est rentrés par le périphérique au petit matin. Le jour se levait.
On est rentré et Adèle est rentrée en furie. Parce qu'on s'est mis à glousser comme trois types trop heureux, parcequ'on s'est mis à se fouetter avec des ceintures en cuirs. SCHLACK.
Ca à fait très mal, puis on s'est couché. Demain serait le dernier jour.
Le dernier.
Debout. Debout. Debout. Debout. Debout. Debout. Combien de temps tu as dormis ? Pas la peine d'essayer de compter. Hadrien était debout, dans le salon. Julien aussi. Ils attaquaient déjà. Je me prete au jeu à mon tour, et vais m'enfermer dans la cabine de douche pour essayer de me réveiller un peu plus. Debout, debout, debout, debout... C'est plus la peine. Ca fait trois jour que j'suis debout. Monte le son. Monte le son. Du tango je crois, oui, du tango que c'était. Un bon tango. Pas du Astor Piazolla, ou du Carlos Cardel. Non, c'était des Standards. Des bons pour se réveiller et danser, sautiller, et sourire. La fin de l'après midi venue, on avait rendez vous avec des amis pour un pic nic sur la seine. Pas mal du tout. Adossé sur un mur, bière et kébab à la main, avec vue sur Notre Dames. J'ai pris une grande inspiration, et je n'ai que peu parlé. J'ai profité. Un des seuls moment de calme je crois.
On est ensuite allé dans un bar de Jazz. Le "Caveau de l'Oubliette" je crois, ou quelquechose dans le genre...
Un petit groupe jouait un genre de jazz rock - saxophone ténor, basse, batterie, guitare éléctrique - , très bon, dans la veine de Bosio Levin Steven, (pardon pour l'orthographe), et on a du partir précemment pour diverses causes....
Après ? Après ...
Heu ...
Le long de la seine encore. Oui. Encore. Encore et toujours, au fond, dans le fond, totalement au fond. On a croisé quelques personnes, des genres de racailles un peu sympa, avec qui on a papotés, puis peut etre un groupe de gens qui fetaient un enterrement de vie de garcon.
Oui, une fille masquée, avec un loup sur le visage et une perruque blonde, puis un homme au chapeau de marin, dont j'ai touché le pompom plusieurs fois. Non pas que je sois supersticieux, mais j'sais pas, une irresistible attirance pour faire un truc inutile, mais tout le monde le ferait. Enfin j'en sais rien, surement. Peut-être. Je sais plus.
Juste peut etre parce que la perruque blonde me plaisait.
Nous sommes rentrés au grand matin, de nouveau la crise. Faut dire qu'il était pas tellement en état de conduire. Je pouvais rien y faire. Elle s'est tournée vers moi " Fais lui entendre raison "
Personne ne peut, et surement pas moi, surement pas moi .
Heuresement que j'ai confiance en toi, sale enfoiré d'merde. Arrivé, on lest a laissé s'expliquer dans la voiture, puis, Julien est moi on est entré dans le couloir de l'immeuble. On est resté assis là en racontant des choses, en fouillant un peu partout, et en essayant de trouver des trucs exitant à faire. Rien du tout, juste un parfum.
Juste un parfum.
On est resté là, puis ils sont rentrés. On a fini sur le canapé, à tuer la nuit, le grand matin maintenant. A nous tuer nous, a nous finir, ne sachant plus ou aller ni que faire, restant la, restant la, allant nulle part. On voulait partir mais on est resté là finalement. Tout l'temps on est resté là. Jamais on a décolé, jamais.
Il est sorti en trombe de la chambre, et il m'a dit " t'as 5 minutes. Tu t'habilles et tu viens avec moi ou tu restes ici. T'as 5 minutes "
Non, non Hadrien. Non, j'peux pas faire ça, non.
Et puis merde. Je sautes dans mon pentalon, mes chaussures, et je cours le rattraper dehors.
"HADRIEN"
"Monte"
Fais attention
"Monte"
J'ai claqué la porte sans monter et t'es partie comme une furie. J'pouvais pas monter, j'pouvais pas. T'es trop pour moi, t'étais trop loin, t'étais déjà trop loin, et moi j'ai pas le temps de comprendre. Et je ne voulais pas . Non, plus maintenant. Plus maintenant ....
T'es revenu et t'es reparti quelques part. On s'est couché, reveillé, et parti en 1h à la gare pour rentrer. J'ai essayé de cambrioler ma maison parce qu' j'suis resté enfermé dehors pendant 5heures. J'ai finis par m'endormir sur ma terrasse, sous la pluie.

-- -- -- -- -- -- -- -- -- -- - - - - - -


Voilà ! J'suis désolé si c'était un peu long / mal écrit ou de nombreux défauts, mais il est tard, et j'ai pas tellement eu la force de réfléchir à tout, ni la présence d'ésprit ... Ca m'a beaucoup marqué, beaucoup beaucoup, c'était vraiment fort....
On a vécu à trois des choses dont je n'ai pas pu faire l'inventaire complet ici, pour tout un tas de raisons diverses. J'édriterais plus tard si c'est possible.
Un des trucs que j'pourrais en retirer et qui résumes pas mal la chose, serait de hurler avec mon saxophone à 5h du matin sous un pont...

A Vous, chers fous que vous êtes .
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MessageSujet: Re: Sirap   Sirap Icon_minitimeVen 6 Juil - 15:35

C'est souvent la nuit qu'on retrouve ces moments un peu "hors du temps", magiques
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MessageSujet: Re: Sirap   Sirap Icon_minitimeVen 6 Juil - 16:54

Wi ... J'ai attrapé un bout d'émission radio l'autre jour qui disait que dans peau de temps la nuit allait être commercialisée, et qu'on allait passer à une société qui tourne 24h/24
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MessageSujet: Re: Sirap   Sirap Icon_minitimeVen 6 Juil - 16:57

Bientot, tout sera commercialisé, partout
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MessageSujet: Re: Sirap   Sirap Icon_minitime

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